L’efficacité du traitement d’un panaris est liée à 2 critères :
1/ La précision du diagnostic
Un panaris se caractérise par 3 signes associés: une inflammation symétrique du paturon et de la couronne, une boiterie forte, et une apparition brutale.
Une boiterie sévère d’apparition brutale sans enflure doit faire penser à un abcès de la sole ou à un traumatisme (entorse, fracture etc…) et ne requiert pas de traitement antibiotique.
Une enflure asymétrique sur un onglon signe une lésion profonde dans cet onglon qui n’a rien à voir avec un panaris.
Il peut être utile de lever le pied et le nettoyer pour parfaire le diagnostic et pour vérifier qu’il n’y pas de corps étranger dans la zone interdigitale.
2/ La rapidité d’intervention
Le traitement du panaris consiste à administrer précocement, par voie générale, un antibiotique adapté prescrit par le vétérinaire. Les traitements sont très efficaces avec une amélioration dès les premières 24h. La panaris est la seule lésion du pied qui nécessite un traitement antibiotique injectable en 1er lieu.
Des traitements alternatifs existent en aromathérapie et/ou homéopathie.
S’il n’y a pas d’amélioration nette en 48h:
Dans tous les cas il faut consulter un vétérinaire avant de ré-intervenir.
En cas « d’éclatement » du panaris avec plaie profonde interdigitale, une consultation par un vétérinaire est conseillée. Il faudra de toute façon nettoyer et désinfecter la plaie et
mettre l’animal sous antibiothérapie par voie générale.
Des bains décongestionnant peuvent être utiles.
Sac à onglon étanche pour bain de pied.
Les conditions environnementales et météorologiques (sols agressifs, chemins caillouteux et boueux, zone souillée autour du lieu d’abreuvement dans un pré, ou herbe très sèche en période de sécheresse…) peuvent provoquer des séries de panaris.
La gestion des zones agressives ou leur évitement est utile mais souvent difficiles à mettre en application.